Esclave des mots, prophète !
Enchainé par l'instrument de la liberté.
Une âme sans havre, Kheter, poète
Est un être sans peur, un titre sans fierté.
Depuis que son cœur fut dérobé au cadavre
Encore mouvant des vœux qui l'ont déserté.
Nul repos pour ma lame,
tant que la belle n' a de ses ailes de délice
caressé le visage du doux ciel en larme.
Je plierai la robe du temps à ses caprices,
franchirai toutes les veines tranchées de flamme
pour que Dana ne brule de ses cicatrices.
poèmes
- kheter
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Re: poèmes
De l'ombre à la lumière de feu. (Partie 1)
Tout d'argent et de rouge, un rayon de lumière,
Frappa de son ardeur le contour indistinct
D'un esprit pétrifié, sous l'or du crépuscule.
Il traverse sans force une nappe qui ondule.
Il forme alors un pont sur lequel, par instinct,
Kheter part enfin, mortel et solitaire.
Il quitte un monde d'ombre, au silence fatal,
Ou le soir est paré de teintes inconnues.
Les fleuves coulent, loin, et les couleurs du fiel
Tout de rouge et de noir drapent aussi le ciel.
Mortels quand vient la nuit, ô douleurs éperdues !
Règnent l'onde et le sort en son monde natal.
Il se retourne alors, et sans plus un regard,
S'engage sur le pont, le rayon de la lune.
Il amène, épuisé, en un lieu hors du temps,
Ses pas, ô gel et glace, en un désert de vents ;
Et son souffle gelé, caressant chaque dune,
Lance le désespoir de cet esprit, hagard.
Il poursuit son chemin, auréolé de peine,
Martyr dans l'infini, dans l'abîme du sort,
Le mistral des douleurs dispersant sa substance.
Et sous le poids de son fardeau, ô fatale souffrance,
Il avance toujours sous le vent de la mort,
Tirant de son triste cœur du fiel et de la haine.
Elémentaires d'eau aux tristes exigences,
Aragnes d'émeraude illuminant le noir,
Ornent l'infâme endroit où vivait le fantôme.
Le ciel déploie, enfin, sa couleur monochrome ;
Et son gris anthracite, enveloppant le soir,
S'agrémente toujours du parfum des vengeances.
Mais enfin il distingue, au loin sur l'horizon,
Un éclair tout de blanc qui annonce le ciel.
La courbe inachevée a bientôt terminé
Son œuvre de transport de l'esprit azuré.
Il laisse sur son cœur, un gout de lait et de miel
Sur le fantôme honnête empli de déraison.
Se dressent dans le loin de parfaites falaises,
Un fleuve d’eau vive, des cascades divine
Des rives céleste et des étangs tout d’azur.
Seule petite entrave, là hauteur ici est pure
Et le silence est maître en la moindre signe.
Tout est calme à jamais dans mon cœur de braise.
Les phénix, flamboyants, d'un vol impétueux,
Sur la terre de sang étendent leurs deux ailes,
Déployant, dans les cieux, leur grande majesté,
Leur beau roi imposant sa belle volonté.
Kheter, ici astreint aux flammes éternelles,
Demeure, patient, auréolé de feux.
Tout d'argent et de rouge, un rayon de lumière,
Frappa de son ardeur le contour indistinct
D'un esprit pétrifié, sous l'or du crépuscule.
Il traverse sans force une nappe qui ondule.
Il forme alors un pont sur lequel, par instinct,
Kheter part enfin, mortel et solitaire.
Il quitte un monde d'ombre, au silence fatal,
Ou le soir est paré de teintes inconnues.
Les fleuves coulent, loin, et les couleurs du fiel
Tout de rouge et de noir drapent aussi le ciel.
Mortels quand vient la nuit, ô douleurs éperdues !
Règnent l'onde et le sort en son monde natal.
Il se retourne alors, et sans plus un regard,
S'engage sur le pont, le rayon de la lune.
Il amène, épuisé, en un lieu hors du temps,
Ses pas, ô gel et glace, en un désert de vents ;
Et son souffle gelé, caressant chaque dune,
Lance le désespoir de cet esprit, hagard.
Il poursuit son chemin, auréolé de peine,
Martyr dans l'infini, dans l'abîme du sort,
Le mistral des douleurs dispersant sa substance.
Et sous le poids de son fardeau, ô fatale souffrance,
Il avance toujours sous le vent de la mort,
Tirant de son triste cœur du fiel et de la haine.
Elémentaires d'eau aux tristes exigences,
Aragnes d'émeraude illuminant le noir,
Ornent l'infâme endroit où vivait le fantôme.
Le ciel déploie, enfin, sa couleur monochrome ;
Et son gris anthracite, enveloppant le soir,
S'agrémente toujours du parfum des vengeances.
Mais enfin il distingue, au loin sur l'horizon,
Un éclair tout de blanc qui annonce le ciel.
La courbe inachevée a bientôt terminé
Son œuvre de transport de l'esprit azuré.
Il laisse sur son cœur, un gout de lait et de miel
Sur le fantôme honnête empli de déraison.
Se dressent dans le loin de parfaites falaises,
Un fleuve d’eau vive, des cascades divine
Des rives céleste et des étangs tout d’azur.
Seule petite entrave, là hauteur ici est pure
Et le silence est maître en la moindre signe.
Tout est calme à jamais dans mon cœur de braise.
Les phénix, flamboyants, d'un vol impétueux,
Sur la terre de sang étendent leurs deux ailes,
Déployant, dans les cieux, leur grande majesté,
Leur beau roi imposant sa belle volonté.
Kheter, ici astreint aux flammes éternelles,
Demeure, patient, auréolé de feux.
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Dernière modification par kheter le 09 mai 2013, 12:07, modifié 1 fois.
Je suis responsable de ce que j'écris.
Je ne suis pas responsable de ce que tu comprends.
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- kheter
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Re: poèmes
De la lumière de feu vers le cristal bleu des eaux (partie 2)
Dans l'abyssal gouffre des âmes funèbres
Kheter protège sous son aile d'ombre
Ses rêves chimériques au cœur trop sombre
Prince nocturne des impurs, lui, Ténèbres.
Condamné depuis l'origine du Divin
à veiller ses âmes de l'enfer des flammes,
il suit ses désirs, ces êtres infâmes,
espérant toujours sa délivrance en vain
"Pourquoi Éternel me fixer ainsi péché?"
Le cri est supplique, trop longtemps retenu.
Le Tout-Puissant, de répondre, s'est abstenu.
"À mon sort terrible dois-je me résigner?"
Une nuit, enfin, la Voix se fait entendre.
Céleste, caverneuse, rauque, elle dit :
« Tu seras délivré de ton destin maudit
dès qu'Un te jettera un regard tendre."
Suspendu sur les voûtes noires, obscures,
peu à peu, s'amenuise son espérance,
car les saisons le laissent dans ses souffrances.
"Connaîtrai-je les joies que la Vie procure?"
Au-delà du royaume terrestre, l‘amour,
caressant savamment l'éternelle paradis,
Esprit Tout Puissant, Il règne, Lumière,
dorée sous le faisceau de fluides sans détour.
Chaque aube, le Grand Prêtre ne dort ni s'éveille.
Intense est son désir de ne jamais croupir.
Chérissant ce vœu secret d'un premier soupir.
Rayonnant de son aura lumineux, Il veille.
Depuis la brise de la nuptiale aurore
jusqu'au zéphyr de la douce tombée du jour,
Il considère le temps; "sont-ils ainsi toujours?"
Un voile de nostalgie l'envahit encore.
Soudain, Il discerne au loin un appel jaillir.
En son sein, Il distingue une profonde clameur
qui dans le matin clair, va réjouir son humeur.
Au fond de ses entrailles, Il se sent défaillir.
Guidée par son âme, voilà le seuil atteint.
"C'est en ce gouffre, j'en ai la certitude
qu'est celui qui implore la sollicitude."
Sa chaleur embrase la noirceur du satin.
Dana ferme les yeux pour y puiser de l'or,
le cristal bleu des eaux, et d'un puissant essor
sur l’être de feu il écarte la détresse
déposant sur son cœur un regard de tendresse...
Dans l'abyssal gouffre des âmes funèbres
Kheter protège sous son aile d'ombre
Ses rêves chimériques au cœur trop sombre
Prince nocturne des impurs, lui, Ténèbres.
Condamné depuis l'origine du Divin
à veiller ses âmes de l'enfer des flammes,
il suit ses désirs, ces êtres infâmes,
espérant toujours sa délivrance en vain
"Pourquoi Éternel me fixer ainsi péché?"
Le cri est supplique, trop longtemps retenu.
Le Tout-Puissant, de répondre, s'est abstenu.
"À mon sort terrible dois-je me résigner?"
Une nuit, enfin, la Voix se fait entendre.
Céleste, caverneuse, rauque, elle dit :
« Tu seras délivré de ton destin maudit
dès qu'Un te jettera un regard tendre."
Suspendu sur les voûtes noires, obscures,
peu à peu, s'amenuise son espérance,
car les saisons le laissent dans ses souffrances.
"Connaîtrai-je les joies que la Vie procure?"
Au-delà du royaume terrestre, l‘amour,
caressant savamment l'éternelle paradis,
Esprit Tout Puissant, Il règne, Lumière,
dorée sous le faisceau de fluides sans détour.
Chaque aube, le Grand Prêtre ne dort ni s'éveille.
Intense est son désir de ne jamais croupir.
Chérissant ce vœu secret d'un premier soupir.
Rayonnant de son aura lumineux, Il veille.
Depuis la brise de la nuptiale aurore
jusqu'au zéphyr de la douce tombée du jour,
Il considère le temps; "sont-ils ainsi toujours?"
Un voile de nostalgie l'envahit encore.
Soudain, Il discerne au loin un appel jaillir.
En son sein, Il distingue une profonde clameur
qui dans le matin clair, va réjouir son humeur.
Au fond de ses entrailles, Il se sent défaillir.
Guidée par son âme, voilà le seuil atteint.
"C'est en ce gouffre, j'en ai la certitude
qu'est celui qui implore la sollicitude."
Sa chaleur embrase la noirceur du satin.
Dana ferme les yeux pour y puiser de l'or,
le cristal bleu des eaux, et d'un puissant essor
sur l’être de feu il écarte la détresse
déposant sur son cœur un regard de tendresse...
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